Comment démarrer l’année du bon pied !

Et réussir facilement ses bonnes résolutions de l’année 2022

Tout d’abord, l’équipe de RH Humaniste se joint à moi pour vous présenter tous nos vœux de réussite dans vos projets professionnels pour cette nouvelle année. Qui ressemble à s’y méprendre au début de l’année 2020 …

Tous nos voeux de réussite pour 2022

Je suis fière aujourd’hui de vous annoncer que nous allons prendre la plume pour vous parler de sujets qui nous tiennent à coeur chez RH Humaniste et d’essayer, dans une certaine mesure, d’apporter un point de vue différent aux articles en circulation et surtout d’apporter de l’eau au moulin des entreprises qui considèrent que la transformation des organisations est un enjeu primordial pour la survie de leur industrie. 

Nous vous parlerons donc de leadership, de flexi-travail et des nouvelles compétences à développer pour rester dans la course, ou continuer d’y participer. Nous vous parlerons aussi, au cours des prochaines semaines, d’agilité, de collaboration, de formation, d’humanisme, d’intelligence artificielle, de pensée critique, de bilans de compétences, de créativité et de communication. 

Je disais plus haut que ce début d’année ressemblait à s’y méprendre à un certain mois de mars 2020. Une légère sensation de “déjà-vu” vous ne trouvez pas ? Avec le recul et l’historique en plus. 

Au-delà des contraintes sanitaires, cela pourrait être le moment propice de chercher à savoir ce qui a changé dans nos vies au cours de ces 20 derniers mois. De faire le bilan et d’essayer d’imaginer le futur. Parce que l’histoire se répète mais qu’on n’en retient pas forcément les leçons. Parce qu’à mon avis, nous ne sommes pas sortis de cette période “de la tortue” où on sort la tête pour mieux la re-rentrer quelques semaines plus tard. 

En plus, c’est le début de l’année …

92% des gens ne réaliseront jamais leurs résolutions de nouvelle année …

Et ça ne vous a pas échappé, les débuts d’année sont les moments propices aux bilans et “aux bonnes résolutions”. Des tas de gens intelligents super orientés vers le développement personnel vous balancent une liste longue comme mon bras de résolutions à ne pas manquer pour être plus heureux / plus en forme / plus organisé / plus proche de ses vraies valeurs / … (rayer les mentions inutiles). 

À les lire, ça semble super évident et très facile à réaliser : on prend un morceau de papier et on écrit ce qu’on voudrait être. Et pof, comme par magie, tout va changer (pour le mieux) dans notre vie. 

La nouvelle année est le temps des bonnes résolutions

Pourtant, selon une étude réalisée par l’université de Scranton aux États-Unis, 92% des personnes interrogées avouent ne jamais réaliser leurs résolutions de nouvelle année. 

Pendant des années, je me suis en effet assise consciencieusement à la fin de chaque année, me demandant ce que je voulais vraiment réaliser pour la période qui s’ouvrait à moi. Je me sentais bien après ça. Satisfaction du travail accompli et flot d’adrénaline devant l’importance de la tâche à accomplir. 

Naturellement, quelques semaines après le début de l’année, je réalisais qu’il était peu probable que je réussisse jamais mon super plan d’attaque. La plupart du temps parce que je ne faisais tout simplement pas ce que je m’étais promis de faire. Parfois, parce que des opportunités passaient par là et changeaient radicalement les plans que j’avais minutieusement préparés dans les moindre détails. Passer à l’action se révèle être parfois une tâche insurmontable. 

Qu’est-ce qui ne fonctionne pas avec nos résolutions de nouvelle année ?

Attention, je ne dis pas que faire des plans et que réfléchir à une façon d’améliorer son destin ne sert à rien. Bien au contraire. En tant que fan et utilisatrice des techniques de développement personnel, je crois profondément aux vertus psychologiques du changement d’année et à l’effort thérapeutique nécessaire de l’établissement d’une vision. Surtout si on ne le fait qu’une seule fois par an. 

Symboliquement, nous divisons nos vies en période qu’on appelle “année fiscale” qui nous permet (entre autre) de faire le bilan, de réfléchir conceptuellement à l’évolution de notre identité et à nous ré aligner sur nos valeurs les plus importantes. Il y a quelque chose de rassurant à poser des résolutions une fois le feu d’artifice du Nouvel An éteint. Tout le monde passe par là. Comme un rituel, un sentiment d’appartenance. 

Je ne vais pourtant pas vous parler ici de la difficulté de définir et de suivre des objectifs. Ni de la probabilité qu’ils vous reviennent en boomerang dans la face pour vous hanter la nuit et vous mener doucement au burn-out. Je ne vais pas non plus vous faire une liste exhaustive des résolutions cools que vous devriez suivre pour être dans le coup. 

Non. Ça a déjà été écrit des milliers de fois et, si vous voulez mon avis, ça ne sert à rien. 

Je vais plutôt essayer de vous parler de compétences. Des compétences nécessaires pour réussir l’exercice. 

Sommes-nous génétiquement programmé pour échouer nos résolutions de bonne année ? 

Avez-vous déjà pris un abonnement dans une salle de sport et ne plus y avoir remis les pieds au bout de deux séances ? Je vous rassure vous n’êtes pas seul·e. En Australie, une plateforme de fitness dévoile même chaque année le jour où la majorité d’entre nous est susceptible de les abandonner, qu’elle a appelé “The Quitter’s Day” et figurez-vous que l’année dernière, c’était le… 19 janvier !

Les salles de gym réalisent leurs profits grâce aux résolutions de nouvelle année

Avez-vous déjà laissé tomber un régime, des cours de yoga ou des séances de méditation ? Êtes-vous un·e entrepreneur·e qui ne se lance jamais en affaires ? Un écrivain qui ne finit jamais ses livres ? 

Alors vous savez certainement ce qu’est la Résistance. La Résistance est un concept développé par Steve Pressfield dans “The War of Art” et qui dit (libre traduction personnelle) :

La plupart d’entre nous avons deux vies. La vie vécue et la vie qu’on aimerait vivre. Entre les deux, il y a la Résistance. 

On pourrait considérer la Résistance comme une partie du mental émotionnel en action. Ce n’est pas difficile de faire une conférence devant une salle pleine à craquer quand on maîtrise bien un sujet : on se met au milieu de la scène et on parle. Mais ça vient nous remplir de la Résistance.

La première fois que j’ai dû animer un atelier devant une salle de 80 dirigeants créatifs et exigeants, j’ai eu un peu de mal à m’endormir la veille au soir … J’avais l’impression que le monde entier allait se rendre compte de ma vraie personnalité : celle d’un imposteur qui n’avait pas sa place sur une estrade. 

Ce sentiment est l’expression même de la Résistance.

Et pourtant, la plupart des livres de productivité et de développement personnel n’évoquent même pas le concept de Résistance. A fortiori, encore moins les articles parlant des résolutions de bonne année. 

Ce serait peut-être la raison d’être de ce blog : travailler et chercher les solutions possibles à ces problèmes de compétences, d’organisation, de motivation et de leadership. Trouver des solutions simples qui sont peu abordées et qui peuvent faire la différence quand on a déjà tout essayé. 

Personnellement, la prise de conscience de la Résistance m’a fait lâcher prise sur la nécessité de performer. Et donc réaliser combien ce processus d’établissement des bonnes résolutions était compliqué. 

Peut-être d’ailleurs parce qu’on ne se pose pas les bonnes questions. 

Doit-on absolument développer des compétences pour réussir nos résolutions de bonne année ? 

Je pourrais en effet me poser la question de savoir “qui j’ai envie d’être en 2022” mais je vais insister pour essayer de savoir “ce que je veux faire en 2022”. La différence a l’air menue à première vue mais elle contient un changement de paradigme à part entière : plutôt que de vouloir changer de personnalité et que tout tombe du ciel, je me pose sincèrement la question de savoir “quelles compétences je voudrais développer et acquérir cette année”. 

Parce que chaque année, tout le monde parle de “perdre cinq kilos” ou de “changer de job” ou “d’obtenir une augmentation”. Les gens se focalisent sur leurs motivations, leur identité ou leur ambition pour finir par alimenter leurs croyances qui deviennent limitantes et les enferment encore plus dans un sentiment de procrastination chronique. 

Et personne ne parle des compétences nécessaires pour la réussite d’un tel projet. Je ne parle pas ici des compétences du type “je voudrais être assez fort pour soulever 100 kilos de fonte à l’arraché”. Je parle de compétences bien plus subtiles.

Développer ses compétences plutôt que de se fixer des objectifs vides

Je parle de compétences du type “Je me lève le matin alors que je n’ai qu’une envie, c’est de rester au lit”. Parce que oui, c’est une compétence. C’est en train de devenir une compétence à développer chez certains jeunes. On imagine mal en fait nos grand-parents rester au lit, même à la retraite. Pourtant, je vous assure que le nombre de personnes déprimées qui ont du mal à se lever le matin est en constante augmentation. Sans me référer à la définition de l’OMS sur le burn out, je crois même qu’on est proche d’un phénomène de société. 

De quelles compétences a-t-on besoin pour réussir nos résolutions de bonne année ? 

Se priver systématiquement de dessert pour mener à bien son régime sans sucre est une chose sur le papier qui a une matérialité bien différente dans la vraie vie. On peut se mettre au défi de trouver une nouvelle relation amoureuse par exemple. Mais peu de gens pensent à développer de nouvelles compétences relationnelles

Ils se disent “j’aimerais rencontrer quelqu’un qui me correspond cette année”. Personne ne se dit « j’aimerais être en capacité d’entrer en contact plus facilement avec les autres” ou bien “j’aimerais apprendre à être plus vulnérable et accepter ma fragilité”. 

Pourtant, ce sont aussi des compétences. Des compétences qui devraient se développer avec le temps, quand on gagne en expérience. Des compétences qui développent une richesse intérieure et qui demandent un dialogue constant avec la meilleure partie de soi-même. Des compétences qui se font rares en temps de pandémie. Des compétences qui sont chères au cœur des collaborateurs de RH Humaniste. 

Alors, je vous le demande encore une fois : que voulez-vous devenir en 2022 ?

Développer ses compétences pour vous sentir bien dans ce que vous faites

Quelle aptitude voulez-vous améliorer ? Quelle soft skill souhaitez-vous développer ou apprendre ? Au lieu d’imaginer les buts que vous désirez atteindre en cette nouvelle année, demandez-vous plutôt “comment je pourrais être bon à ce que je ne suis pas ?”

Et mettez-vous au boulot !

Les nouvelles compétences à développer dès à présent

Ce qu’il y a de bien avec les résolutions-compétences, c’est que ça reste encore très confidentiel. Vous lancez une tendance en quelque sorte. Sortez-vous le vieux cliché de la tête que vous allez définir vos objectifs en janvier et que vous allez les abandonner en février. Si vous vous concentrez sur les compétences, quel que soit votre niveau, vous pouvez continuer à travailler dessus en février, en mars et tout au long de l’année. 

Cette année, dans le blog de RH Humaniste, nous parlerons beaucoup de développement personnel et de compétences du 21ème siècle. On expliquera comment la conscience de soi est une compétence. La gestion de ses émotions aussi est une compétence, de celle qui vous sauvera certainement la vie dans un avenir proche. Mettre et faire respecter ses limites est une compétence. Trouver un sens à sa vie et développer sa (ses) passion(s) deviennent des compétences primordiales. De même que se remettre en question et dépasser ses croyances limitantes.

Demandez-vous quelle soft skill vous voulez développer en 2022

On ne peut pas rester avec l’ancienne image imposée des compétences que nous devrions développer. Avec le nouveau siècle dans lequel on avance et les usages qui changent à la vitesse de la pandémie, nous devons remettre en question les vieux clichés et les anciens paradigmes du “manager de l’an 2000” sans affects qui réalise tout ce qu’il pense, tout ce qu’il entreprend. 

Il est temps de retrouver notre humanité en re-colonisant notre intérieur avec des valeurs et des réflexes différents. Plus doux. Plus à l’écoute de nous-même. 

Alors, prenez une feuille de papier ou votre tablette numérique et écrivez dessus la compétence que vous voudriez améliorer cette année. Décidez-vous sur un plan d’attaque et foncez ! 

Si vous avez des problèmes à trouver votre plan d’action ou même à savoir quelle compétence choisir, n’oubliez pas que RH Humaniste peut vous accompagner au cours d’un bilan de compétences. Nous sommes là pour vous aider à y voir plus clair dans votre plan de carrière et à déterminer avec vous quel sera le prochain move

Si cet article vous a plu et que vous aimeriez qu’on entre un peu plus avant dans les spécificités de chaque compétences et notamment les compétences à développer au 21ème siècle, n’hésitez pas à nous le faire savoir en laissant un commentaire à la suite de ce message ou en nous envoyant directement un mail. Nous allons réaliser des fiches sous forme de vidéos par compétence. 

Vous pouvez aussi répandre l’amour autour de vous en partageant cet article sur les réseaux sociaux ou dans votre réseau. C’est par votre gentillesse et votre engagement à partager les points de vue alternatifs à la bien pensance éculée des paradigmes néo-libéraux que nous réussirons à répandre les valeurs humanistes nécessaires au bien-être des salarié·e·s et au redémarrage de l’activité économique. 

À très vite.

N’hésitez pas à contacter les collaborateurs de RH Humaniste qui vous accompagneront dans votre bilan de compétences.

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