Les 4 étapes pour gérer ses émotions

La France de 2022 fait face à de nombreux défis pour sortir d’une pandémie qui n’en finit pas de pandémier. Ces défis vont à coup sûr réclamer du courage, une bonne organisation et une somme d’énergie incroyable pour sortir du marasme politico-financier dans lequel nous pataugeons. Retroussons nos manches citoyen·ne·s !

La grande fatigue

Or, les français nous disent qu’ils sont fatigués. 

Pas découragés, fatigués. Nuance. Pas la fatigue des corps de nos aînés, plutôt une fatigue des esprits. Une fatigue devenue collective et qui semble s’installer dans la durée. Certainement antérieure au virus, elle a été profondément accentuée et révélée par la pandémie. 

C’est ce que confirme le “Baromètre des émotions” publié fin décembre 2021 par la Fondation Jean Jaurès : plus d’un Français sur deux, soit 57%, déclarent ressentir de la fatigue. Une fatigue qui pourrait trouver sa source dans un panorama d’émotions négatives que l’étude met en lumière : l’incompréhension (40%), la colère (36%), la tristesse (30%) et la peur (24%). Même si la motivation (30%) et la confiance (27%) ne sont pas absentes, ce sont bien les émotions négatives qui dominent le paysage.

Il est à craindre que les mois à venir n’améliorent pas la situation, comme l’analysent Pierre Rosanvallon dans “Les Épreuves de la vie” ou Frédéric Dabi dans “La fracture” : dans un contexte politique tendu, à quelques mois d’une importante échéance électorale, les émotions négatives risquent d’être au centre de la scène politique et médiatique et pourraient bien pourrir une situation déjà bien dégradée. 

Face à ce tableau peu réjouissant, je suis convaincue que les entreprises ont un rôle essentiel à jouer. Par leurs actes et par leurs communications, les entreprises ont le pouvoir de faire naître des discussions dé passionnées et ainsi, des émotions positives. En tant qu’acteur essentiel de la transformation de l’économie mais aussi de la société, elles ont toute légitimité pour contribuer de manière positive au débat public et à l’état d’esprit général.

Développer l’intelligence émotionnelle en entreprise

De nombreuses recherches récentes en neurosciences le confirment : les émotions sont intimement liées à la réflexion et à la prise de décision. Elles jouent un rôle primordial dans nos comportements et la façon dont nous voyons le monde. Cela explique certainement pourquoi l’intelligence émotionnelle est une compétence managériale essentielle à développer. Ces compétences nous aident à comprendre nos émotions afin de réguler nos actions et nos relations. 

Bien qu’il ne s’agisse encore que d’un beau concept pour la majorité des entreprises, je suis persuadée que la prochaine décennie sera marquée par l’application réelle des avancées en neurosciences et des recherches sur le comportement. Les entreprises qui n’auront pas investi dans le développement des compétences interpersonnelles de leurs gestionnaires se retrouveront loin derrière la concurrence. Voire auront disparu corps et biens. Ne nous trompons pas de défis, le 21ème siècle sera le siècle des soft skills ou ne sera pas !

Les taux de turn-over anormalement élevés et les motifs de départ jusqu’alors inconnus (partir vivre à la campagne, changer de vie, …) nous indiquent déjà l’impact de l’importance de la relation sur la population des cadres. Le flexitravail, solution universelle et miraculeuse pendant un temps, n’a pas résolu les problèmes de souffrance, ni le sentiment de solitude au travail. Nous sommes entrés dans l’ère de la Grande Démission

Développons l'intelligence émotionnelle en entreprise

Il n’y a pas si longtemps encore, la performance financière et le contrôle de la qualité étaient un gage de pérennité pour les entreprises. Aujourd’hui, dans un contexte de transformation et d’évolution constantes, c’est un management collaboratif et agile qui est requis. 

L’intelligence collective, la créativité et l’innovation sont les piliers des entreprises qui vivent longtemps, et les entreprises qui n’arrivent pas à instaurer cela dans leur environnement perdront leur avantage concurrentiel, engendrant d’importantes pertes financières. 

Mais comment faire pour générer une culture d’intelligence collective où la créativité et l’innovation sont favorisées ?

Peut-on “contrôler” ses émotions ?

Avant de dévoiler la solution proposée par RH Humaniste, je me dois de faire un détour par quelques notions théoriques suivies de quelques exemples que j’espère concrets et parlants, afin d’éviter toute ambigüité. C’est souvent le cas quand on parle d’émotions. 

J’entends encore mon grand-père qui me demande d’essuyer “mes larmes de fillette” et “d’être dure au mal”. Vous comprendrez que dans un tel contexte, il est parfois délicat de faire évoluer les mentalités. 

Je lis aussi souvent des gens se poser à voix haute le genre de questions métaphysiques suivantes :

  • Comment faire pour oublier mon ex ?
  • Comment me motiver à finir d’écrire mon livre de poésie / faire plus de sport ? (à ce propos, lire notre article sur les résolutions de bonne année)
  • Comment arrêter de faire ce que je sais qui n’est pas bon pour moi ?

Même si la situation dans laquelle la question est posée est particulière à chaque personne qui la pose, les problématiques qui les sous-tendent, elles, ne le sont pas. Ce qui se trame derrière chacune de ces questions, ce que les gens demandent réellement, c’est “comment contrôler [s]es émotions ?”

Le contrôle des émotions n'est pas possible

Peut-être parce que toutes ces problématiques reposent en fait sur des sentiments.

  • Quand vous voulez oublier votre ex, vous désirez réellement ne pas vous sentir seul(e), ne pas ressentir le sentiment d’abandon qui vous taraude depuis qu’il/elle n’est plus là ; vous désirez juste être bien sans lui/elle.
  • Quand vous voulez plus de motivation pour faire quelque chose (du sport, apprendre un instrument, vous lancer en affaires, …), vous désirez en fait vous sentir suffisamment inspiré pour prendre le temps de faire les choses. 
  • Quand vous voulez arrêter de faire les choses qui ne sont pas bien pour vous (une addiction ou autre), vous voulez plutôt arrêter de ressentir l’obligation de les faire, l’urgence qui vous pousse à les faire. 

Pour être plus précis, on sait tous, en gros, ce qu’on devrait faire pour se sentir mieux mais on ne sait pas comment se motiver ou se mettre en marche pour le faire. Vous vous dites même, j’en suis certain, que si vous arriviez à contrôler vos émotions, comme dans ces séries américaines où le méchant ne ressent absolument rien quand il est confronté aux gentils profilers du FBI, cela résoudrait certainement tous vos problèmes.

Bon, j’ai un scoop pour vous : on me souffle dans l’oreillette que quelque soit la technique que vous employez, vous ne pouvez pas contrôler vos émotions ! Je sais, c’est dur. Les émotions sont là, c’est tout. On ne les génère pas volontairement. Vous ne pouvez donc pas, par définition, décider du quand, du ni même du comment elles apparaissent. 

“Émotion” vient même du mot latin “ex-movere” (bouger à l’extérieur). En gros, elle fonctionne comme un thermostat, elle exprime un léger déséquilibre (ou un fort déséquilibre) et nous met en mouvement. Elle est un signal corporel qui exprime la nécessité ponctuelle de revenir à l’équilibre. 

Désolé donc de vous décevoir ou de briser vos plans secrets pour conquérir le monde (c’est un peu mon travail en même temps) mais plus vous essaierez de vous convaincre que vous pouvez contrôler vos émotions, plus vous passerez de temps à en être esclave. 

Pour faire simple, l’émotion nous indique qu’il se passe quelque chose d’important que l’on doit entendre afin d’agir pour revenir à l’équilibre.

Comment gérer ses émotions ?

Maintenant que tout cela est bien clair entre nous, vous ne pouvez pas contrôler vos émotions. Mais vous pouvez apprendre à les gérer. Ce qui est bien différent. Vous pouvez essayer de les anticiper et les employer à votre avantage. 

Avec un peu de temps et de pratique, vous pouvez même essayer de contrôler vos réactions à vos émotions. On joue peut-être sur les mots mais en tant que coach certifiée, je peux vous assurer qu’il ne s’agit pas uniquement de la lubie d’une sachante qui tente de vous écraser avec son savoir. 

Au contraire, le but de tout ce qui précède est de vous faire prendre conscience que nous avons tous la possibilité de devenir plus conscient de nos émotions. Je milite depuis longtemps pour des services de Ressources Humaines plus humaines, plus connectés sur la reconnaissance et le respect des émotions des candidats et des salariés. Je crois sincèrement qu’en prenant conscience de nos émotions, nous pouvons les canaliser vers des actions plus productives et plus saines dans nos vies personnelles et professionnelles

J’en parlais plus haut, les émotions sont un mécanisme naturel et biologique de réaction et de rétroaction (le fameux thermostat). C’est un signal que quelque chose est arrivé dans votre environnement proche et une suggestion que quelque chose doit être fait à ce propos. C’est à vous de décider de comment vous allez réagir à ce signal, voire même s’il est nécessaire de donner une réponse à ce signal, quelle qu’elle soit.

Les 25 compétences émotionnelles de Goleman

Sans en avoir l’air, je viens de donner une définition de l’intelligence émotionnelle : c’est notre capacité à reconnaître, comprendre et agir sur les émotions, les nôtres et celles des autres. 

Ce que Daniel Goleman (peu connu en France comme l’atteste sa page Wikipedia) décrit comme les 5 grandes étapes de l’intelligence émotionnelle : 1) la conscience de soi, 2) la maîtrise de soi, 3) la motivation, 4) la conscience d’autrui ou l’empathie et 5) la gestion des relations ou les aptitudes sociales. 

Vous pouvez voir dans le tableau qui précède les 25 compétences nécessaires pour développer son intelligence émotionnelle. Il est étonnant de remarquer qu’aucune d’entre elles ne sont réellement évaluées en entretien d’embauche ou en évaluation de fin d’année. 

Nous y reviendrons certainement dans un prochain post. 

Quelle est l’origine des émotions ?

Il existe naturellement beaucoup de sortes d’émotions sur lesquelles les psychologues ne sont d’ailleurs pas tous d’accord. Comme vous pouvez le voir dans le schéma de la roue des émotions qui suit, Robert Plutchik reconnaît même différents degrés d’intensité aux émotions qui, combinées entre elles, forment des “affects” ou des sentiments. 

Ce qui veut dire que ce que nous ressentons est le résultat d’une combinaison de stress physiologiques et hormonaux (c’est une des définitions de l’émotion) que nous interprétons (ou pas) en fonction de notre histoire et de notre sensibilité.

 

Roue des émotions de Plutchik

Plutchik propose ainsi ses 4 émotions fondamentales dites primaires (la peur, la colère, la joie, la tristesse), qui s’associent à des mécanismes cognitifs impliquant mémoire et réflexion pour donner 4 autres émotions fondamentales dites secondaires : la confiance (liée à la joie), le dégoût (lié à la tristesse), l’anticipation (liée à la colère) et la surprise (liée à la peur). 

Leurs fonctions respectives seraient la préservation, la protection des acquis, la reproduction, la réintégration, l’incorporation, le rejet, l’orientation et l’exploration.

En ce qui nous concerne aujourd’hui et pour simplifier notre propos, nous nous limiterons aux quatre émotions “primaires” que sont la peur, la colère, la tristesse et la joie. Ces émotions sont certainement aussi anciennes que l’humanité et leur rôle dans le développement et la survie de l’espèce a naturellement beaucoup évolué. 

Nous n’irons donc pas rechercher ici l’origine “historique” des émotions mais nous essaierons de savoir comment elles peuvent survenir et en quoi elles sont importantes pour la gestion de notre carrière et de notre vie professionnelle : 

  • La colère est un signal que quelque chose ne s’est pas passé comme prévu. Son origine vient du sentiment d’avoir subi un dommage. C’est un voyant d’alerte qui vous pousse à passer à l’action. À vous d’y répondre ou pas. 

Dans le cadre de la vie en entreprise, c’est souvent le sentiment d’avoir subi un irrespect ou une injustice. Mon émotion n’est d’ailleurs pas forcément proportionnelle au fait que quelqu’un me manque réellement de respect ou au fait que j’imagine que la personne me manque de respect alors qu’il n’en est rien.

  • L’origine de la peur vient du sentiment d’être devant un danger (réel ou imaginaire). La peur, elle, est réelle puisqu’on la ressent. 

Il est important de ne pas nier les émotions des personnes que l’on a en face de soi puisque les ressentis sont réels. On doit absolument apprendre à vérifier si le fait qui les déclenche est réel ou non.

  • La tristesse est souvent le signal que vous venez de perdre quelqu’un ou quelque chose qui est important pour vous. Cela vous pousse en règle générale à prendre un peu de recul et à évaluer la situation. 

Vous pouvez (ou pas) reconnaître ce que vous ressentez et essayer de passer à autre chose. Vous entrez alors dans ce qu’Elisabeth Kübler-Ross appelle les 5 étapes du deuil.

Les 5 étapes du deuil de E. Kübler-Ross
  • La joie enfin, au contraire de la tristesse, est le signal que quelque chose de bien nous est arrivé. Cela nous pousse à recommencer. 

La joie est importante pour notre bien-être car elle nous donne le sentiment de perfection, de plénitude, d’être dans un espace où tout est parfait, où tout est exceptionnel.

Mais comment apprivoiser la joie et gérer le flux d’émotions négatives ? Là est la question. 

Comment améliorer son intelligence émotionnelle ?

Peut-être, dans un premier temps, en puisant dans le vaste champ des émotions positives, pour y trouver son “mix émotionnel”, c’est-à-dire les quatre ou cinq émotions positives qui vous correspondent. 

Au-delà de la joie, une situation / une histoire peut susciter le désir, la satisfaction, le soulagement, la curiosité, la nostalgie, la surprise, l’amour, l’amusement, l’enchantement, l’admiration, l’intérêt, l’adoration, l’appréciation esthétique, le désir sexuel, l’excitation, la sérénité ou bien encore l’étonnement. Autant dire que le spectre est large ! Mais il est primordial d’être en mesure de se concentrer sur les “bonnes” émotions pour l’apprécier, pour avancer.  

Il est clair aussi que nous possédons tous une certaine intelligence émotionnelle, mais que nous devrions consacrer plus de temps à notre auto-évaluation et à travailler sur nos émotions. Comme pour tout, cela nécessite de la pratique et la stratégie des petits pas peut faire une grande différence. 

Tout comme vous pourriez exercer régulièrement vos biceps ou n’importe quel autre muscle, vous devez travailler sur vos compétences émotionnelles pour les améliorer. N’hésitez pas à demander une rétroaction à d’autres personnes, réfléchissez davantage à vous-même et soyez plus honnête avec vous-même.

Lorsqu’on s’intéresse aux leaders des entreprises à succès, ils manifestent tous, à des degrés élevés, les composants essentiels de l’intelligence émotionnelle. 

Dans l’ensemble, les femmes ont une plus grande empathie émotionnelle : elles sentent l’état émotionnel des personnes dans l’instant présent et gèrent les relations entre les personnes et les groupes. 

Goleman, par exemple, estime qu’il y a effectivement des différences entre les hommes et les femmes dans ce domaine mais, à mesure de leur développement, toutes les personnes  acquièrent des compétences dans le domaine dont elles ont besoin.

Et pour que l’intelligence émotionnelle soit efficace, il faut que vous commenciez à travailler sur vous-même. Vous ne pourrez en effet pas réellement améliorer le bien-être, l’épanouissement et le sentiment de soi d’autres personnes sans comprendre d’abord comment vous fonctionnez sur le plan émotionnel. Les leaders se distinguent généralement par leur niveau d’intelligence émotionnelle, et ce sont ces compétences qui contribuent à créer un lieu de travail efficace ET bienveillant. C’est, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, la devise et la raison d’être de RH Humaniste. 

Développer l'intelligence émotionnelle chez nos collaborateurs

Les 4 étapes pour gérer ses émotions

Chez RH Humaniste, nous vous proposons des formations adaptées à votre environnement et à vos besoins. En ce qui concerne l’Intelligence Émotionnelle, nous vous proposons un programme qui plonge au cœur de nos émotions à travers des ateliers interactifs et participatifs. 

Notre cours “Maîtrise émotionnelle » plonge au cœur de la méthodologie ludique et bienveillante pour vous aider à reconnaître et canaliser vos émotions de façon positive au lieu d’essayer à tout prix de les “contrôler”. 

Lors de cette formation, vous apprendrez les quatre (4) grandes étapes pour gérer ses émotions et notamment :

  1. À reconnaître les 3 plus grands mensonges qu’on se raconte sans cesse à propos de nos émotions et qui nous laissent exsangue émotionnellement;
  2. Comment arrêter de sur ou sous-exprimer vos émotions (vous faites certainement les deux mais vous ne vous en rendez pas encore compte …);
  3. À identifier vos “déclencheurs émotionnels” qui vous font toujours péter un câble au moment le moins opportun et vous font ressembler à un guignol devant la foule médusée qui s’arrête de parler pour vous regarder fixement (ça vous rappelle quelque chose ?). Vous apprendrez aussi à les gérer (les déclencheurs) et à vous en servir à votre avantage.
  4. Comment canaliser les émotions les plus problématiques (telles que l’anxiété, la colère ou la culpabilité) de façon saine et productive;

Rappelez-vous, je posais la question en introduction de savoir “comment faire pour générer une culture d’intelligence collective où la créativité et l’innovation sont favorisées ?” Ce à quoi je pourrais répondre que RH Humaniste utilise l’intelligence collective pour développer, construire et cultiver l’innovation et la créativité à travers des ateliers basés sur le Design Thinking. Pour accompagner et co-construire des réponses collectives aux stress vécus par les collaborateurs dans l’entreprise. 

En plus de contenus exceptionnels et inédits en France, nos formations vous permettront de construire et cultiver :

  • des relations saines et respectueuses entre les membres du groupe;
  • la résilience du groupe et de ses participants (apprenez comment les personnes qui réussissent construisent la résilience dans leur vie et affrontent la souffrance et l’adversité avec un sourire en coin);
  • une vision et une mission (commencez enfin à vous investir dans ce qui fait du sens pour vous);
  • la remise en cause de vos croyances limitantes (faites l’inventaire de vos croyances et déterminez si elles vous aident ou vous limitent dans votre vie);
  • une vie plus remplie et pleine de sens (développez un super plan hyper concret pour enfin prendre votre vie en main et accéder à vos envies et réaliser vos rêves);

Si cet article vous a plu et que vous aimeriez qu’on entre un peu plus avant dans le processus de gestion des émotions, n’hésitez pas à nous le faire savoir en laissant un commentaire à la suite de ce message ou en nous envoyant directement un mail. 

Vous pouvez aussi répandre l’amour autour de vous en partageant cet article sur les réseaux sociaux ou dans votre réseau. Nous comptons sur votre gentillesse et votre engagement pour faire passer le mot. 

À très vite.

RH Humaniste vous aide à développer et cultiver le « mix émotionnel » de vos collaborateurs.

Vous avez aimé notre article ? Partagez-le !

Facebook
Twitter
LinkedIn