Management de l’innovation : les 9 règles à suivre pour développer votre prochain produit phare

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Vous avez certainement déjà lu quelque part que les “gestionnaires d’aujourd’hui doivent innover ou mourir”. C’est un crédo qu’on entend partout, qu’on lit dans presque toutes les revues d’affaires. Pourtant, bien peu d’articles font le point ou nous offrent des outils concrets pour concevoir et gérer ce qu’on appelle aujourd’hui “l’innovation” .

Vous trouverez aussi les livres généralistes qui se font les champions d’une méthode ou d’une autre mais très peu accompagnent les dirigeants concrètement à travers la jungle des concepts concurrents et parfois contradictoires (à ce titre nous vous recommandons la lecture de notre article sur le Design Thinking comme outil pour nous aider à repenser les RH).

En fait, c’est le problème avec tous ces termes qui surgissent dans votre vie et deviennent rapidement à la mode : tout le monde se les approprie jusqu’à en lessiver la signification première et les transformer en métaphore blanche au sens délavé comme un jean de hipster barbu.

Seriez-vous capable, par exemple, de donner une définition correcte et précise de l’agilité, du Design Thinking ou même de la créativité ? Pourtant ces concepts ne datent pas d’hier et pourraient vous aider à résoudre (dans une certaine mesure) les problèmes que vous rencontrez dans le développement de vos affaires. 

Il en va de même pour l’innovation. Le monde change tellement vite que des géants de l’industrie (je pense à Kodak ou à Nokia par exemple) peuvent disparaître en quelques mois. Ils étaient en haut de l’affiche et, pour une raison bien souvent inexplicable, le vent a (mal) tourné pour ces ténors de la production. 

L’innovation prend alors le sens d’une malédiction ou d’une incantation magique pour essayer de remédier à ce qui existe depuis le début de l’ère industrielle : les entreprises sont des organismes qui naissent, vivent et meurent. Avec des règles légèrement différentes il est vrai que pour les organismes vivants … 

Et notre erreur pourrait d’ailleurs venir de là : notre propension à appliquer des règles anthropomorphiques à des organismes qui ne sont pas “vivants” mais constitués de “personnes vivantes”. La nuance est de taille et nous aiderait, je crois, à comprendre les phénomènes contre-intuitifs nécessaires à la sélection de l’espèce industrielle. 

Bref, il est temps de reprendre possession de la notion d’innovation et de ne plus se/vous raconter d’histoire à dormir dehors. Il est aussi peut-être temps de vous faire accompagner par un cabinet de conseil en management de l’innovation avec des professionnels reconnus. 

RH Humaniste a la chance de compter dans ses rangs la présence de Patrice Chessé, professeur en Créativité, Innovation et Entrepreneuriat à HEC Montréal. Nous sommes fiers d’être parmi les pionniers des cabinets de conseil en Ressources Humaines français qui s’intéresse aussi à la gestion de l’innovation. Nous croyons que l’innovation est une affaire d’humains motivés et décomplexés devant les défis économiques et écologiques qui nous attendent. Nous sommes donc aussi un cabinet de conseil en management de l’innovation qui peut vous accompagner dans l’évolution et l’adaptation de vos modèles d’affaires ainsi que dans la mise en place de votre stratégie de recrutement.

L’innovation est très souvent une histoire de narratifs qu’on se raconte entre collaborateurs d’une même mission, d’une même vision pour l’avenir de la société en règle générale. Et pour cela, je vous propose un voyage à travers des histoires justement. Très concrètes celles-là puisque tout le monde (ou presque) les connaît. Je vais vous parler d’inventions, de nouveautés, de hasards, de rencontres, d’écosystèmes, de collaborations, de compétitions, de plateformes numériques, … 

Nous nous éloignerons, pour cet article, des Ressources Humaines proprement dites pour aller chercher les règles élémentaires qui gouvernent l’innovation. Ces règles sont essentiellement basées sur la gestion des humains dans l’organisation ainsi que de l’organisation des informations elles-mêmes. Sur les Ressources Humaines en définitive. 

Cet article se base largement sur le travail de Greg Satell, rédacteur à la fameuse revue Harvard Business Review, et de son livre “Cartographie de l’innovation” (Mapping Innovation: A Playbook for Navigating a Disruptive Age, ed. McGraw Hill Education). Restez avec moi pour cette plongée dans la Grande Histoire de l’innovation. Ou tout au moins dans ses (nouvelles) règles pour l’appréhender. 

Fermez les yeux et imaginez …

Nous sommes le 9 décembre 1968, quelque part dans un laboratoire de recherche du Département américain à la Défense. L’attention n’est pas mise sur les nouvelles armes de destruction massive liées à la guerre froide ni même sur les façons de piller les ressources d’une république bananière d’Amérique du Sud. La révolution qui se met en place prend sa source dans un rêve, celui “d’augmenter l’intelligence humaine”. Rien de moins. La personne qui fait la présentation ce jour-là n’est pas un Général de l’Armée mais un ingénieur inconnu, un cadre moyen nommé Douglas Engelbart. Il vient d’inventer ce qu’on appelle aujourd’hui l’interaction humain-machine (MMI). 

Exemple d'interaction humain machine réussie :)

Sa présentation sera appelée par la suite “la mère de toutes les démos”. Dans l’audience, deux des ingénieurs présents reprendront plus tard l’idée développée par Engelbart pour construire le premier (vrai) ordinateur personnel, le Xerox Alto. Encore plus tard, Steve Jobs utilisera plusieurs éléments de l’Alto pour développer le Macintosh. 

Alors à qui appartient l’invention du PC ? À Engelbart qui a apporté l’idée ? À Bob Taylor et Alan Kay pour avoir réaliser le premier prototype ? Ou à Steve Jobs qui en a fait un produit commercialisable qui a définitivement changé le monde ? On pourrait trouver des arguments valables en faveur de chacune des positions. La réalité serait certainement de convenir qu’il existe plusieurs chemins qui mènent à l’innovation. 

Dans la suite de cet article, vous trouverez 9 chemins vers l’innovation dont on parle peu mais qui sont, à mon avis, tous essentiels pour la survie d’une entreprise à l’ère de la complexité. Ne soyez pas irrités par les exemples qui proviennent essentiellement de chez nos cousins américains : la plupart des textes qui ont inspiré cet article ont été rédigés par des professeurs d’universités américaines. 

1- Innover n’est jamais un événement unique

Alexander Fleming a découvert la pénicilline en 1928, mais ce n’est que 15 ans plus tard, en 1943, que le médicament miracle a été généralisé. Alan Turing a eu l’idée d’un ordinateur universel en 1936, mais c’est seulement en 1946 qu’il a été construit et seulement dans les années 1990 que les ordinateurs ont commencé à avoir un impact sur les indicateurs de performance.

Nous avons tendance à penser que l’innovation découle d’un simple éclair de génie, mais la réalité se rapproche plus d’un processus itératif interminable impliquant :

1) la prise de conscience d’un problème, 

2) l’ingénierie d’une solution, puis 

3) la transformation d’un secteur ou d’une activité. 

Cela n’a jamais été et ne peut pas être réalisé par une seule personne, ni même au sein d’une même organisation. On parle de processus d’innovation continue.

Quelles sont les conditions préalables à l'émergence de l'innovation en entreprise ?

2- L’innovation est bien souvent de la recombinaison

La raison pour laquelle Fleming a été incapable de commercialiser la pénicilline était qu’en tant que biologiste, il n’avait pas toutes les compétences requises. Ce n’est que dix ans plus tard que deux chimistes, Howard Florey et Ernst Boris Chain, ont résolu le problème et ont été en mesure de synthétiser la pénicilline. Même à ce moment-là, il a fallu l’intervention de personnes possédant une expertise supplémentaire en matière de fermentation et de fabrication pour en faire le remède miracle que nous connaissons aujourd’hui.

L'innovation est très souvent de la recombinaison

Et ce n’est pas l’exception, mais plutôt la norme en réalité. La théorie de la sélection naturelle de Darwin a emprunté les idées de l’économiste Thomas Malthus et du géologue Charles Lyell. La découverte de l’ADN par Watson et Crick n’a pas été faite par hasard en cherchant tranquillement en laboratoire, mais en intégrant les dernières découvertes en biologie, en chimie et en diffraction des rayons X pour améliorer la construction de leur modèle.

Une innovation importante ne se produit presque jamais dans un seul domaine d’expertise, mais est presque toujours le produit de la rencontre entre différentes expertises et différents domaines.

3- Il faut d’abord se poser les « bonnes » questions

Nous traitons malheureusement bien souvent l’innovation de façon univoque, comme si tous les problèmes étaient identiques (ce qui n’est clairement jamais le cas). Comme une recette magique qui s’adapterait à toutes les situations. Les gens n’ont pourtant pas attendu l’arrivée de la « mode innovation » pour essayer d’améliorer constamment leur façon de faire les choses. Dans les laboratoires ou les usines, dans les universités ou les cafés, ou même autour d’une bière après le travail, il n’y a pas de monopole sur la pensée créatrice.

 

Alors qu’en est-il de l’innovation en tant que pratique de gestion ? Devrions-nous le confier à ces messieurs en blouse blanche ? À un partenaire externe ? À un spécialiste avéré du domaine ? Demander au public de nous aider (crowdsourcing) ?

Première étape de l'innovation - se poser les bonnes questions

Ce dont nous avons besoin, à mon avis, ce serait de définir un cadre clair pour prendre des décisions. Et la meilleure façon de commencer est de se poser les bonnes questions

1) Le problème est-il bien défini ? et 

2) Dans quelle mesure le domaine d’activité est-il défini ? 

Une fois que vous avez mis en place les deux axes de la matrice d’innovation, vous pouvez commencer à définir une manière sensée d’aborder le problème. Vous trouverez dans le schéma qui suit les 4 grandes catégories pour mener à l’innovation dont on parle très souvent dans les salles de réunion de grands groupes. Vous pouvez les appliquer dans les 4 cadrans de la matrice de Sonnenfeld (voir plus haut). 

Malgré l’apparente simplicité de la matrice qui suit, je peux vous assurer qu’il n’est pas aisé de développer un portefeuille d’innovation du premier coup. C’est pour ça que nous vous recommandons vivement de demander l’accompagnement d’un cabinet de conseil en gestion de l’innovation. RH Humaniste est là pour vous aider.

Les différents types d'innovation

Il est clair qu’aucune méthode décrite dans la précédente matrice n’est suffisante pour imaginer le début du commencement d’une stratégie d’innovation. Regardez ce qu’on appelle les innovateurs professionnels (que ce soit Apple, Tesla ou Google) et vous trouverez bien souvent un portefeuille de stratégies complexe et diversifié. 

La première étape pour résoudre un problème difficile consiste donc à se poser les questions nécessaires pour définir l’approche qui vous correspond. Pour paraphraser Voltaire, « aucun problème ne peut résister à l’assaut de la pensée soutenue ». Autrement dit, si vous devez résoudre un problème, commencez par définir le contexte et les circonstances.

C’est ce que nous proposons avec RH Humaniste dans le cadre de notre accompagnement en gestion de l’innovation : comment aller de la définition du problème à la solution en passant à travers des ateliers ludiques d’idéation, de planning, de prototypage et d’itération. À travers une méthodologie éprouvée mais ouverte, nous fixerons un cadre clair et personnalisé à la définition de vos problèmes.

4- Il n’existe pas de taille d’entreprise optimale pour innover

Quand on pense à l’innovation, on pense souvent aux startups ou aux GAFAM (Google – Apple – Facebook – Amazon – Microsoft). Et il est vrai que les nouvelles entreprises comme Uber, Airbnb et Space X transforment les marchés dans lesquels elles interviennent. Mais d’autres, comme IBM, Procter & Gamble ou 3M, ont réussi à rester à la tête de leur industrie pendant des décennies alors même que la concurrence faisait rage et lorsque les marchés se modifiaient et disparaissaient tout aussi rapidement dans l’oubli.

L'esprit et la culture d'entreprise priment sur la taille dans l'émergence de l'innovation

S’il est vrai que les petites entreprises agiles peuvent évoluer rapidement, les grandes entreprises ont le luxe de le faire délibérément. Elles ont bien souvent des clients fidèles et des ressources abondantes. Elles peuvent aussi se permettre de ne pas sacrifier aux dernières tendances et investir à long terme. Il y a une différence fondamentale entre trouver le prochain grand succès commercial et le développer de manière cohérente, génération après génération.

5- Utiliser le levier de l’innovation ouverte pour démultiplier ses capacités

Lorsque Microsoft a lancé Kinect pour la Xbox en 2010, ce dernier est rapidement devenu le périphérique le plus populaire du marché, avec 8 millions d’unités vendues lors des deux premiers mois de sa commercialisation. Presque immédiatement, les pirates informatiques ont commencé à modifier son code source pour créer des applications que Microsoft n’avait jamais prévues de faire. Pourtant et presque contre intuitivement, au lieu de demander aux pirates de s’arrêter et de les poursuivre en justice, Microsoft les a intégrés dans sa stratégie de développement en publiant rapidement un kit de développement logiciel pour les aider.

À l’instar de Microsoft, de nombreuses entreprises se tournent aujourd’hui vers l’innovation ouverte pour développer leurs capacités. Cisco a dissuadé Lucent de développer la technologie elle-même, mais d’acquérir intelligemment des startups à la place. Procter & Gamble a rencontré un vif succès avec son programme « Connect and Develop » et des plateformes comme Innocentive aux États-Unis ou Agorize en France permettent aux entreprises d’exposer leurs problèmes à un public varié.

Comme ce fut le cas avec Alexander Fleming et la pénicilline, la plupart des entreprises vont rapidement constater que la résolution de leurs problèmes nécessitera des compétences et des expertises qu’elles ne possèdent pas. Cela signifie qu’elles devront tôt ou tard faire appel à des partenaires et/ou à des plateformes pour aller au-delà de leurs propres capacités technologiques internes pour recruter des talents nécessaires à leur survie.

RH Humaniste peut vous aider à mettre en place vos projets de « Hackathon » en mettant en scène des défis que votre industrie / votre organisation doit relever pour se développer. Nous pouvons faire appel à des publics divers et variés tels que les startups, les étudiants ou même les usagers pour relever les défis identifiés. Nous pourrons compter sur un afflux d’idées nouvelles, intéressantes et/ou dérangeantes mais surtout sur un rassemblement de talents qui pourraient bien être les futurs dirigeants des entreprises de votre secteur. 

6- L’innovation disruptive nécessite de nouveaux modèle d’affaires

Lorsque Chester Carlson perfectionna son invention portant sur l’électrophotographie en 1938, il tenta de la commercialiser auprès de plus de 20 entreprises, sans grand succès. C’était certainement beaucoup trop cher pour le marché de l’époque. Lorsque Joe Wilson, président de la société Haloid, a eu l’idée en 1946 de louer les machines au lieu de les vendre directement, le projet rencontra immédiatement un succès retentissant. En 1948, la société changea son nom pour devenir Xerox

L'innovation commence souvent avec de nouveaux modèles économiques

Les innovations “disruptives” (de “perturbation”, ndlr) s’intègrent rarement dans les modèles économiques existants. Par conséquent, la valeur qu’elles créent n’est pas immédiatement évidente. Kodak gagnait de l’argent en vendant des films et a donc tardé à adopter les appareils photo numériques (que la société avait pourtant elle-même inventés). L’activité de Yahoo était concentrée sur la conservation des visiteurs sur son site, elle a perdu l’occasion d’acquérir Google.

Il ne s’agit donc pas uniquement d’innover sur les produits mais également de faire évoluer les modèles économiques. Grâce à nos Labs d’innovation, RH Humaniste vous propose des formations en modèles d’affaires innovants où vous pourrez parfaire votre connaissance et appliquer rapidement les astuces et les meilleures pratiques à votre activité. 

7- Pour innover dans son coeur de métier, utiliser la règle des 70-20-10

Nous avons tendance à penser que l’innovation consiste à se débarrasser de l’ancien pour laisser la place au nouveau. Mais comme le souligne Chris Zook de Bain & Co. dans son livre Profit From The Core, les entreprises intelligentes réalisent que la majeure partie de leurs bénéfices futurs proviendra des secteurs d’activité actuels. 

Prenez Google par exemple. Il est vrai qu’elle met en place des plans de recherche en “innovations de rupture” comme son unité Google X dans les voitures autonomes par exemple. Mais c’est bien l’amélioration de son cœur de métier qui fait d’elle aujourd’hui une des sociétés les plus valorisées sur le marché. C’est pourquoi Google, ainsi que de nombreuses autres entreprises innovantes, respecte la règle 70/20/10 comme vous pouvez le voir ci-dessous

La règle des 70-20-10 a bien profité à Google

Le principe est simple : concentrez 70% de vos ressources sur l’amélioration de la technologie existante (algorithme de recherche par exemple), 20% sur les marchés adjacents (Gmail, Google Drive, etc.) et 10% sur des marchés émergents (voitures autonomes).

8- À l’ère digitale, il devient presque obligatoire d’utiliser des plateformes en ligne pour accéder à de nouveaux écosystèmes

Ce n’est pas un hasard non plus si les personnes qui ont concrétisé la vision présentée par Engelbart lors de la mère de toutes les démonstrations ont effectivement assisté à l’événement et ont connu Engelbart personnellement. À cette époque, il était difficile, voire impossible, de collaborer activement dans le temps et dans l’espace. Aujourd’hui cependant, nous pouvons utiliser des plateformes pour accéder à des écosystèmes de technologie, de talents et d’informations.

Prenez l’App Store d’Apple. C’est naturellement un moyen très efficace pour les clients d’Apple d’accéder aux fonctionnalités de leurs téléphones, mais cela permet également à l’entreprise d’accéder aux talents de millions de développeurs. Il est difficile d’imaginer une seule entreprise, aussi efficace soit-elle, câble de s’organiser à ce type d’échelle.

Dans un monde en réseau, le meilleur moyen de réussir ne consiste plus à acquérir et à contrôler des actifs mais à élargir et approfondir les liens

Alors, prêts pour la collaboration ? 

Si la réponse est positive, nous vous recommandons la lecture de l’article sur la résilience organisationnelle qui explique les étapes de planification nécessaires pour optimiser la collaboration dans votre entreprise. 

9- La collaboration est le nouveau facteur clé de succès !

Quand on regarde les grandes innovations du passé, il est tentant de se demander si cela n’aurait pas pu se passer différemment : Et si les chimistes avaient découvert la pénicilline plus rapidement ? Combien de vies auraient pu être sauvées ? N’y avait-il personne d’autre ailleurs qu’en Californie du Nord pour aider Engelbart à développer sa vision de l’ordinateur personnel ?

Les problèmes que nous cherchons à résoudre aujourd’hui sont beaucoup plus complexes que ceux des générations précédentes. C’est l’une des raisons pour lesquelles la revue Nature a récemment relevé qu’un article scientifique compte en moyenne aujourd’hui quatre fois plus d’auteurs qu’en 1950. Parallèlement, le savoir s’est démocratisé. Un adolescent avec un téléphone intelligent a aujourd’hui accès à plus d’information qu’un expert hautement qualifié de la génération précédente.

Il est nécessaire de changer d'état d'esprit pour utiliser le plein potentiel de la collaboration

C’est pourquoi la collaboration elle-même devient un avantage concurrentiel.

Nous pensons chez RH Humaniste qu’il est temps d’insister auprès des dirigeants et des employés pour créer une approche plus collaborative entre les entreprises d’un même secteur d’activité. Nous constatons que nous ne pourrons résoudre des problèmes importants qu’en travaillant ensemble pour augmenter la diversité et intégrer des nouveaux talents parmi nos équipes.

Adoptons un point de vue légèrement plus large et il deviendra évident que l’innovation va bien au-delà des laboratoires de recherche, des réunions de présentation au Conseil d’Administration et des focus groups ennuyeux où chacun regarde son téléphone. Nous avons tous quelque chose à offrir. Nous pouvons tous participer à l’émergence de nouvelles connaissances nécessaires à la création d’un monde meilleur. Comme tous ces géants du passé qui nous regardent. D’une manière qui peut peut-être différer en degré mais pas en nature.

Si cet article vous a plu et que vous aimeriez qu’on entre un peu plus avant dans le processus de management de l’innovation, n’hésitez pas à nous le faire savoir en laissant un commentaire à la suite de ce message ou en nous envoyant directement un mail. 

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À très vite.

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